Pourquoi les huiles de graines sont inflammatoires

Publié le 2 octobre 2025 à 15:14

Pourquoi les huiles de graines sont inflammatoires

Dans l’alimentation moderne, les huiles de graines (tournesol, maïs, soja, colza, pépins de raisin…) sont partout : plats préparés, biscuits, margarines, sauces industrielles… Pourtant, derrière cette apparente innocuité, elles favorisent l’inflammation chronique et nuisent à la santé.

1. Un excès d’oméga-6

Ces huiles sont riches en acide linoléique (oméga-6).

  • Essentiel en petites quantités, il devient délétère lorsqu’il est surconsommé.

  • L’alimentation moderne crée un déséquilibre majeur (jusqu’à 15:1 au lieu de l’équilibre naturel proche de 2:1 entre oméga-6 et oméga-3).
    ➡️ Ce déséquilibre stimule la production de médiateurs pro-inflammatoires.

2. Raffinage et oxydation

La majorité des huiles de graines sont obtenues par un raffinage intensif (chaleur, solvants, désodorisation). Cela :

  • Détruit une grande partie des antioxydants naturels (vitamine E, polyphénols)

  • Génère des composés oxydés pro-inflammatoires

  • Rend l’huile instable dès son conditionnement.

3. Instabilité et risques accrus d’oxydation

Toutes les huiles riches en acides gras polyinsaturés (tournesol, maïs, soja, colza, lin, cameline…) sont extrêmement sensibles à la chaleur, à l’air et à la lumière.

  • Même utilisées à froid, elles s’oxydent rapidement une fois la bouteille ouverte.

  • Cette oxydation forme des aldéhydes et radicaux libres qui augmentent le stress oxydatif et l’inflammation cellulaire.
    ➡️ Exemple : l’huile de lin ou de cameline, parfois conseillées pour leur richesse en oméga-3, deviennent très vite rances et potentiellement pro-inflammatoires si elles ne sont pas conservées au réfrigérateur et consommées rapidement.
    ➡️ Même l’huile de colza, réputée plus “équilibrée”, reste fragile et instable. 

4. Conséquences sur la santé

Une consommation régulière de ces huiles :

  • Favorise une inflammation chronique de bas grade

  • Déséquilibre le métabolisme lipidique

  • Augmente les risques cardio-métaboliques (diabète, obésité abdominale, maladies cardiovasculaires)

  • Pourrait accentuer certains processus neuro-inflammatoires.

5. Quelles graisses privilégier ?

Mieux vaut choisir des graisses stables, naturelles et riches en acides gras protecteurs :

  • Huile d’olive vierge extra : riche en oméga-9 et polyphénols protecteurs

  • Beurre de baratte, ghee : excellents pour la cuisson douce

  • Graisses animales naturelles (saindoux, suif de bœuf, graisse de canard) : très stables

  • Huile de coco vierge : résistante à la chaleur, apporte des acides gras saturés stables

⚠️ Concernant l’huile d’avocat : au-delà de ses qualités nutritionnelles, sa production est une catastrophe écologique (forte consommation d’eau, monocultures intensives, déforestation). Elle reste donc à éviter dans une démarche éco et durable.


En résumé :
Les huiles de graines industrielles (et même les huiles “fragiles” comme lin, cameline, colza mal conservées) sont instables, oxydées et inflammatoires. Pour protéger votre santé et réduire l’inflammation, mieux vaut se tourner vers des graisses stables, peu transformées et respectueuses de l’organisme.